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La résilience ou la valeur de la fêlure

Dernière mise à jour : 12 août

Kintsugi/Kintsukuroi ou la valeur de la fêlure. Ces mots japonais désignent l’art ancestral de réparer une poterie cassée avec de l’or. Ainsi réparé, l’objet prend paradoxalement toute sa valeur d’avoir été brisé.

Orné de sa cicatrice, il raconte son histoire et nous enseigne qu’un « accident » n’est pas une fin en soi, mais peut devenir le début de quelque chose de plus beau.


Cet art est une belle métaphore de la résilience.


Ce principe de résilience a été popularisé par Boris Cyrulnik, médecin, neuropsychiatre et psychanalyste, qu'il définit comme cette capacité à surmonter un choc traumatique.


Le travail et l’œuvre de Boris Cyrulnik trouvent leurs racines dans les événements traumatisants qui ont marqué les premières années de sa vie.

Ayant lui-même mis en place de façon inconsciente le processus de résilience, Boris Cyrulnik, pour survivre, a besoin de comprendre ce qui lui est arrivé, à lui et toutes les personnes victimes de traumatismes.


«On ne peut parler de résilience que s’il y a eu un traumatisme suivi de la reprise d’un type de développement, une déchirure raccommodée. Il ne s’agit pas du développement normal puisque le traumatisme inscrit dans la mémoire fait désormais partie de l’histoire du sujet comme un fantôme qui l’accompagne».


Les facteurs de résilience


La force vitale, c’est ce désir farouche de vivre, cette dynamique qui pousse l’être humain à s’accrocher au moindre signe pour rebondir.


Le remaniement du passé est un autre facteur de résilience, car il permet de survivre à l’abominable. Le but de ce mécanisme de défense: donner une cohérence au souvenir et le rendre supportable, donc garder l’espoir et une raison de vivre.


Le travail de résilience, c’est faire en sorte de transformer l’émotion.

C’est l’art de se reconstruire après un événement traumatisant. C’est se relever après le pire.





 
 
 

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