Changer de vie professionnelle

Vous n'êtes ni trop jeune ni trop âgé pour changer de vie professionnelle.

Sortir de sa zone d'inconfort, d'un immobilisme douillet dans lequel on ne se retrouve plus, qui ne correspond plus à nos valeurs , ou plus simplement à notre contexte familial ou nos besoins.

Malgré ce que l'on pourrait croire, on est jamais trop jeune ni trop âgé pour remettre en question sa carrière professionnelle.

A 20 ans on se dit qu'on doit persévérer et qu'on a pas assez d'expérience,

à 30 ans qu'on a une carrière à construire pour justifier de la valeur de nos études,

à 40 ans qu'on ne peut pas mettre sa famille en danger,

à 50 ans que plus personne ne voudra de nous...

En réalité le problème n'est pas réellement lié à l'âge mais plutôt à notre résistance naturelle et souvent légitime face au changement .

L'origine de cette résistance provient de peurs, appelées croyances limitantes héritées de l'éducation, de nos expériences passées, en particulier de nos échecs ou ceux de nos "éducateurs", et ancrés en nous comme une "réelle vérité".

Ces peurs brident notre potentiel, en dictant ce qui est possible pour nous et ce qui ne l'est pas.

Prendre conscience de ces croyances limitantes est le premier pas pour les dépasser et entamer le changement.

. Je doute, ne suis pas sûr(e), je ne sais pas avec certitude que je fais le bon choix,

j'ai peur de me tromper, peur de tout plaquer du jour au lendemain.

Changer de vie professionnelle ce n'est pas se jeter d'un avion sans parachute.

Au contraire, pour que son objectif soit atteint il est nécessaire de se mettre dans les bonnes conditions et avancer à petits pas.

Plusieurs formes de changements existent : changer de poste, de secteur, d'entreprise, de rythme de travail ou encore lancer un projet professionnel en parallèle de son job.

SI vous avez besoin d'être rassuré sur votre choix, vous pouvez discuter avec un professionnel du métier que vous visez, poser des questions sur tous les aspects du job.

. Je ne peux pas me le permettre financièrement.

La peur de manquer financièrement concerne chacun d'entre nous car elle touche un besoin fondamental de la vie, que nous soyons seul ou avec une famille.

Pas assez d'argent de côté, besoin de financer les études de ses enfants, un projet d'achat en cours, peur de tout perdre....

Les raisons qui génèrent la peur financière varient en fonction de notre âge ou phase de vie et toutes sont à prendre en compte pour se libérer de la peur.

La stratégie pour effacer cette peur est de rationaliser et distinguer les contraintes financières réelles des freins émotionnels liés à notre rapport à l'argent.

Dans le premier cas, établir un prévisionnel afin de comment faire pour payer ses charges fixes.

Quant aux freins émotionnels, identifier quelles sont les croyances limitantes qui se cachent derrière.

. Je n'ai pas les compétences

Il est typique de se sentir incompétent lorsque l'on apprend quelque chose de nouveau, d'autant plus lorsque l'on vieillit, comme si l'apprentissage était l'apanage des jeunes.

Par conséquent, face à un changement de carrière, les plus jeunes ont souvent peur de ne pas être crédible quand les plus âgés doutent de leur capacité à apprendre de nouvelles choses.

Afin de positiver, adopter l'état d'esprit du débutant, car le pouvoir créatif né de notre désir d'apprendre peut s'avérer inestimable.

Etre curieux, ouvert et prêt à monter en compétence progressivement est la meilleure approche pour minimise ce sentiment d'incompétence.

. Les autres ne vont pas comprendre ma décision

Ici se pose la question de la pression sociale au travers de la peur du regard de nos proches, de notre réseau professionnel, des recruteurs...

Les plus jeunes se jugent parfois sévèrement en pensant qu'ils sont lents à démarrer dans leur vie active, que leur parcours va sembler incohérent. Et à partir de 50 ans on se dit que lus aucune entreprise ne voudra de nous.

L'astuce est de vous entourer des bonnes personnes, car il est crucial d'obtenir du soutien.

Naturellement on se tourne vers nos proches, ceux ci ne sont pas toujours nos meilleurs alliés car ils projettent sur nous leurs propres désirs ou pires leurs propres peurs.

Il faut donc créer des liens avec les personnes les plus susceptibles de nous aider : ceux qui nou s connaissent et qui sont positifs afin d'obtenir des retours constructifs et personnalisés; ceux qui sont connectés aux secteurs, entreprises ou projets que l'on a envie d'explorer pour mieux cerner ce qui nous attire; et enfin ces gens que l'on trouve inspirants tout simplement afin de rester motivé.